dimanche 13 mars 2011

[Citroën] DS4 "Behind the Scene" : le buzz continue

Petite pause dans cette série d'articles consacrés au salon de Genève, pour suivre l'actualité de Citroën, et en particulier de la ligne distinctive DS.

Après avoir (enfin) présenté au public l'extérieur et l'intérieur de la DS4 au salon de Genève, la marque aux chevrons ne compte pas laisser le buzz s'essouffler. Pour cela, elle a inauguré ce vendredi la première d'une série de six vidéos dans lesquelles sont mises en scène quelques unes des personnes grâce auxquelles la DS4 est ce qu'elle est. Une bonne stratégie marketing de la part de Citroën, importante pour bien comprendre ce véhicule original...

Aujourd'hui, alors que la C4 est bien installée sur nos routes et avant que la DS5 ne pointe le bout de son capot, la DS4 est LA star chez Citroën ! Il faut dire qu'on l'attend depuis 2009 cette voiture et que la marque a su entretenir l'intérêt du public jusqu'à aujourd'hui, sans pour autant lasser.  Un exploit du à une stratégie de communication bien ficelée, dont cette série de vidéo est la dernière étape avant la commercialisation du véhicule. Une excellente occasion pour revenir sur les différentes étapes de cette stratégie...

Depuis février 2009, la belle fait parler d'elle
Nous sommes début 2009. Citroën organise une conférence de presse lors de laquelle la marque dévoile sa nouvelle identité : la Créative Technologie. Nouveau logo, nouveaux points de vente, nouveau slogan, la marque change clairement de visage. Mais elle étonne surtout en se dédoublant ! Une seconde ligne de produits, baptisée DS pour Different Spirit, s'ajoute en effet à la gamme classique. Cette ligne de produits distinctifs doit permettre à la marque de faire un pas dans le monde du premium, d'une façon originale et décalée. Un nom évocateur, le retour d'un marque français dans le monde du haut de gamme, il n'en faut pas plus pour que le monde automobile s'y intéresse. Le buzz est d'ores et déjà lancé !
Citroën profite de ce rendez-vous avec la presse pour présenter le show car DS Inside annonciateur de la DS3, qui sera un an plus tard le premier modèle de cette ligne distinctive. Le concept plaît et l'intérêt s'en voit décupler. Mais la marque ne s'arrête pas là, elle annonce que deux autres modèles suivront, dont DS4 qui nous intéresse tout particulièrement aujourd'hui. Les spéculations vont bon train, la presse comme le public s'y intéresse... La marque a réussi son coup et se doit de garder l'attention !

L'art et la manière de semer le doute, par Citroën
Si dès février 2009 nous connaissions presque tout de DS3 et savions que DS5 serait largement inspiré par C-Sportlounge, Citroën a été moins clair au sujet de DS4. Ainsi, sans véritable fondement, les journalistes la présentèrent comme un coupé quatre portes, sorte de mini Mercedes CLS sauce Citroën. Quelques mois plus tard, la marque annonçait qu'elle serait finalement plus proche d'une compacte classique que d'une berline-coupé à quatre portes, tout en étant originale. Citroën ayant l'art et la manière de donner les informations au compte goutte pour alimenter le buzz autour de ses nouveautés, l'attente autour de DS4 ne s'est jamais démentie. Ainsi la marque a fait couler beaucoup d'encre en parlant, par exemple, "d'un nombre de portes étonnant". Les fans, mais aussi les journalistes, ne savaient plus sur quel pieds danser : aura-t-elle des portes arrières antagonistes ? Deux portes côté passager et une seule côté conducteur, comme une certaine Mini Clubman ? Trois portes, à la manière d'un Scirocco ? Des questions auxquelles Citroën a longtemps pris soin de ne pas apporter de réponses claires... Une stratégie qui a l'avantage de garder le futur modèle au centre de l'actualité et d'alimenter les débats, mais qui peut s'avérer dangereuse si le public se lasse. La marque a heureusement su l'utiliser à la perfection, en promettant une DS4 très personnelle et en permettant aux journalistes de créer des photoshops réalistes tout en gardant une - grande - part de mystère...

Un show car annonciateur, mais pas trop
En février 2010, alors que la commercialisation a été annoncée depuis plus d'un an, le monde de l'automobile n'a pas oublié le second modèle de la ligne DS de Citroën et en est encore à se demander quelle architecture elle adoptera. C'est le moment choisi par la marque pour annoncer qu'elle lèvera le voile sur un show car préfigurant cette DS4 pour le salon de Genève. Une étape importante pour maintenir l'attention, puisqu'il faut apporter un peu de concret pour s'assurer que la public ne se désintéresse pas... Mais pas question pour autant d'en dire trop, sous peine de voir le buzz s'éteindre. D'une part ce show car s'avérera moins proche de la version de série que DS Inside ne l'était de DS3. D'autre part, celui qui peut être considéré comme un teaser de DS4 aura lui aussi droit à un teasing ! Et pas un teasing banal sous forme de simples sketchs ou photos floutées : la marque voit les choses en grand et dévoilera son show car petit à petit, sur trois jours ! Ainsi, le 10 février, à 9h00, la marque publie sur sa page Facebook une première image dévoilant la calandre, les jantes et les joncs chromés latéraux du show car, et nous donne rendez-vous les deux jours suivants pour en savoir plus. Le lendemain, on découvre ses phares et la forme de son toit, pour enfin, le 12 février, pouvoir l'admirer... sous une unique vue !

Teaser DS High Rider du 10 février 2010

Teaser DS High Rider du 11 février 2010

Teaser DS High Rider du 12 février 2010
 


Et oui, pour que le public continue de suivre l'actualité de la DS4, via ce show car, elle ne le dévoilera sous tous les angles quelques jours plus tard, profitant de l'occasion pour lui donner une nom : DS High Rider. On a donc maintenant devant les yeux les grandes lignes de DS4 et le résultat est vraiment encourageant : une design râblé et musclé vraiment réussi. Le show car est est donc encensé par la presse et unanimement apprécié par les passionnés. Mais surtout, comme l'avait annoncer Citroën, il surprend : son concept de compacte trois portes surélevée est unique ! De plus, comme on sait que certains détails seront différents sur DS4, il permet d'alimenter le buzz jusqu'à la présentation officielle de celle-ci. La question que tout le monde se pose alors est de savoir ce qui sera modifié : le nombre de portes (encore lui !) est-il le bon ? Le toit façon vinyle fera-t-il parti des possibilités de personnalisation ? Le pare brise Zénith, emprunté à la C3, sera-t-il reconduit ? Et les guides de lumières ? Le modèle de série aura-t-il aussi un moteur hybride ? Autant de questions auxquels les dirigeants de Citröen, une fois de plus, n'apportent que très peu de réponses... Mais comme DS High Rider plait, le paris est gagné : tout le monde attendra avec impatience les premières photos officielles de DS4 ! Une attente soutenue par la présentation fin avril, soit près de mois après celle du show car, de l'intérieur de DS High Rider. Un intérieur lui aussi réussi, que l'on sait proche de celui de modèle de série, mais dont, comme pour l'extérieur, on se demande ce qui sera modifié.

Citroën DS High Rider


Telle une diva, la belle se dévoile petit à petit
Suite à ce show car, Citroën propose le 27 août 2010 un teaser annonçant l'arrivée imminente de la DS4. Un teaser sous forme d'une vidéo vraiment réussie, dévoilant certains détails de la belle, dans une ambiance chic et techno. Rendez vous le 30 août donc...

Teaser Citroën DS4


Ce donc cette date que Citroën dévoile enfin les premières photos officielles de la tant attendue DS4. Elle est sculpturale, musclée et surtout originale ! Mais l'intérêt autour de ce véhicule doit encore durer quelques temps avant que la commercialisation n'ait lieu... Pour cela, la marque présente les photos de sa compacte au compte goute : seuls deux coloris sont présentés sur les prmières images, tout comme au salon de Paris quelques semaines plus tard. Salon lors duquel les visiteurs peuvent enfin admirer cette magnifique automobile, mais que de l'extérieur ! En effet, toutes les DS4 présentes sont fermées, alors que l'intérieur a déjà été présenté sur les images officielles. Telle une diva, elle garde une part de mystère, pour que le public attende avec impatiente le salon de Genève 2011 ou son arrivée en concession pour enfin pouvoir goûter à cet habitacle qui s'annonce luxueux et confortable, découvrir de nouveaux coloris, tout connaître des possibilités de personnalisation et juger des tarifs. Une nouvelle façon pour la voiture de faire parler d'elle et d'intéresser. Une stratégie d'autant plus réussie que cet habitacle sera élu "plus bel intérieur de l'année" début 2011 par un jury composé de personnalités du monde du design, du sport, de la culture et des médias ! Un titre qui s'ajoute à celui de "plus belle voiture de l'année" que la DS4 recevra en même temps, suite cette fois aux votes des internautes de 62 pays. Bref, le public aime et est intéressé, preuve que la stratégie de la marque, associé à une ligne qui plaît, est une réussite.

Citroën DS4


Un positionnement décalé pour susciter l'intérêt
La marque a donc gagné son paris en proposant une DS4 élégante , sportive et originale, en accord avec la ligne DS à laquelle elle appartient et surtout gardant cette déesse au centre de l'actualité pendant presque deux ans ! Mais pour y rester, se dévoiler petit à petit et proposer régulièrement de nouvelles photos officielles ne sera pas suffisant. La marque doit donc frapper fort pour entretenir le buzz, et cela passe pas une auto vraiment originale, doté d'un positionnement unique : celui de coupé quatre porte surélevé ou "coupé aux pouvoirs étendus". Sportif comme un coupé, pratique comme une compacte avec ses petites portes arrières aux vitres fixe, surélevé façon crossover, aussi luxueux qu'un haut de gamme... Un positionnement jamais vu, pas très explicite, et qui fait l'objet de nombreuses interrogations et de nombreux débats... Exactement ce que souhaitait la marque !


Surprendre, encore et toujours
Non contente de voir sa stratégie prendre tout son sens auprès du public et des journalistes, Citroën continue de surprendre et de faire parler de sa DS4 à la veille du salon de Genève, qui sera le premier contact entre les acheteurs potentiels et l'habitacle. Pour cela, la marque propose aux intéressés de commander en avant première leur DS4, parmi 5 versions différentes, via le site internet dédié. Un succès puisque les 500 exemplaires disponibles sont partis en moins d'une journée, et même moins de trois heures pour les 300 réservés à la France ! Cette stratégie a un double objectif : offrir à la DS4 un goût de luxe et d'exclusivité et s'assurer de l'intérêt du public. Objectifs atteints donc !

La marque profite de ce moment pour dévoiler ce qui devait encore l'être : les tarifs, équipements, coloris, possibilités de personnalisation... Encore une fois ces informations font le tour du web et confirme que le public l'attend avec impatience. En parallèle, la DS4 fait l'objet d'une première prise en main de la part des journalistes automobiles, pour confirmer ses qualités. Une réussite puisque nombreuses sont les louanges qui en ressortent. Voilà de quoi rassurer les intéressés !

Enfin, la marque lève le voile, lors du salon de Genève, sur un superbe show car basé sur la DS4, alors même que celle-ci n'est pas encore commercialisée. Ce show car c'est DS4 Purple, nommé ainsi car possédant une robe pourpre mat aussi originale que réussie. Il se pare aussi de nombreux détails couleur champagne reprenant les deux lettres D et S du logo de cette ligne distinctive. La marque explique s'être inspirée par le monde de la joaillerie et de la mode, ce que personne n'osera remettre en question au vu du résultat ! Cette version Purple de la DS4 n'est bien sûr pas là uniquement pour combler l'absence de concept car inédit, mais bel et bien pour communiquer sur ce modèle, lui donner une véritable personnalité. Ainsi, en achetant sa DS4, le public aura sûrement ce show car dans la tête et aura le sentiment d'acheter une vraie voiture de luxe, très raffinée, très originale et non une simple compacte prémium !

Citroën DS4 Purple
"Humaniser" la DS4, pour la rendre toujours plus exclusive
Ce vendredi 11 mars, Citroën lance l'ultime étape de sa stratégie de communication autour de la DS4 avant sa commercialisation, levant ainsi le voile sur les derniers détails de la belle, répondant ainsi aux ultimes questions du public. Depuis plus de deux ans le second modèle de la ligne DS du constructeur français n'aura cesser d'être au centre de l'actualité automobile, attendu par tous ! Rien que pour cela on peut saluer le travail de la marque qui a parfaitement su jouer avec les journalistes et le public en donnant quelques informations croustillantes tout en gardant une grande part de mystère et en promettant beaucoup d'originalité... Aujourd'hui commence donc la dernière ligne droite, avant que les intéressés puissent enfin passer commande. On peut se demander quelle stratégie la marque pourrait adopter après tout ce qui a déjà été mis en œuvre... En réalité, la réponse coule de source : quelle est le point sur lequel la marque a été le moins claire ? Le positionnement du véhicule bien sûr ! Alors qu'on aurait pu penser à une petite erreur de la part de la marque il n'en est rien puisque cela faisait partie de la stratégie... Quoi de mieux pour lancer un véhicule décalé qu'une série de vidéos laissant les concepteurs parler de leur "bébé", avec leurs mots ? C'est ce qu'a choisi la marque avec ce documentaire intitulé "DS4 : Secrets de fabrication", disponible sur le site dédié à la DS4, sur Youtube et via Facebook. Citroën nous plonge réellement au cœur de la marque puisqu'on partage les doutes et l'excitation de ceux, des designers aux ingénieurs, qui travaillent sur ce projet dans l'ombre depuis quelques années déjà, du premier brief produit jusqu'à l'arrivée de la bête en concession. Après le teaser (encore et toujours !) de cette série de vidéos, je vous laisse apprécier ces 4 minutes de pur bonheur, on en reparle tout de suite après...

Citroën DS4 : Secrets de fabrications
Teaser

Citroën DS4 : Secret de Fabrication
Épisode 1 : Le Défi



Première réaction : un mélange d'excitation et de déception... Je commence par ce qui m'a déçu.
Disons que ces Messieurs (et Madame) en font peut être un peut trop... A les écouter on a l'impression qu'ils ont créé un OVNI, une véritable révolution dans le monde de l'automobile ! D'accord par son positionnement et son design la DS4 est réellement originale et décalée, mais pas autant que la DS originelle par exemple... Le plus "choquant" est selon moi le passage sur la poignée de porte arrière "invisible" : certes c'est rare mais cela existe depuis quelques temps déjà. Mais après tout il faut garder à l'esprit que ces vidéos restent publicitaires et il est donc tout à fait normal que la marque ne se gène pas pour en rajouter une couche. Pour vendre, mieux vaut en dire trop que pas assez...

Cette légère déception passe rapidement tant l'idée de laisser s'exprimer ceux qui ont imaginé la DS4 est intéressante. En effet, les automobiles d'aujourd'hui ne sont pour beaucoup qu'un simple moyen de transport, plus intime que les transport en commun. Pour d'autres ce n'est rien d'autre qu'une traduction d'un statut social... Il est vrai qu'aujourd'hui, les voitures se ressemblent beaucoup, elles ne se distinguent le plus souvent que par le traitement du design et leur niveau d'équipement. Au contraire Citroën, avec sa DS4, tout comme avec la DS3 et bientôt la DS5, souhaite montré qu'une autre vision de l'automobile existe ! Une automobile plus personnelle, plus chaleureuse, qui reflète réellement la personnalité de son conducteur. Cela passe bien sûr par une architecture décalée et un design original, mais surtout par le traitements des détails ! Cette vidéo, qui en annonce d'autre, permet de clairement exposer cette vision de l'automobile. On touche réellement du doigt le caractère de la DS4, les messages qu'elle souhaite faire passer...

Mais là n'est pas le seul but de ce web-documentaire, puisqu'il est multi-objectifs !
Tout d'abord, il permet de clairement positionner la DS4, fasse à la concurrence, ce qui n'était pas forcément gagné en parlant de coupé quatre porte surélevé. Et qui mieux que ses concepteurs pourraient faire passer ce message ? Alors on les écoute, on boit littéralement leurs paroles lorsqu'ils nous expliquent que la DS4 c'est le meilleur des mondes  ! Elle peut ainsi être rangée dans la catégorie des coupés compacts par ses sensations de conduites et son design athlétique. Mais aussi dans celle des Crossover puisqu'elle est surélevée, dotée de grandes roues nichées dans de larges passages de roues et possède une grande bouche prête pour l'aventure. Elle peut aussi rivaliser avec les compactes premiums plus classiques car dotée de 5 portes, d'une habitabilité acceptable et d'un coffre accueillant. Le tout dans une ambiance très chic, très haut de gamme, dont les multiples détails ont été particulièrement soignés. On comprend donc mieux le concept de "coupé aux pouvoirs étendus" puisque la DS4 s'avère finalement inclassable, partageant des caractéristiques avec des mondes éloignés les uns des autres... Tout en restant à la fois chaleureuse et talentueuse !

Autre raison pour laquelle ce web-documentaire est intéressant, c'est qu'il permet de mieux différencier la DS4 de sa sœur C4, pourtant de taille équivalente et elle aussi uniquement proposée en 5 portes... En effet, la C4 n'a pas eu droit à pareil traitement lors de sa sortie, ce qui prouve que la DS4 ne vise pas le même public, qu'elle n'a pas les mêmes ambitions. La C4 est un produit classique, polyvalent, qui cherche à séduire ceux qui sont avant tout à la recherche d'une automobile. Au contraire, la DS4 se pose comme un produit distinctif, sophistiqué, qui veut conquérir les clients en visant le cœur plutôt que l'esprit. Elle se veut être un art de vivre, un prolongement de son conducteur... Ce qui est particulièrement mis en valeur dans la vidéo. Si ces concepteurs et designers prennent le temps de la décrypter c'est qu'elle a bel et bien était imaginé comme un accessoire plutôt que comme un moyen de transport !

Troisième point, ces vidéos permettent d' "humaniser" le produit : nous n'irons pas acheter un simple objet roulant, mais un concept que l'on connaît, que l'on comprend. La marque rend ainsi la DS4 moins froide, plus chaleureuse. On s'éloigne de la vision purement technique de l'automobile pour aller vers quelque chose de plus créatif. On ne roulera pas uniquement dans une voiture mais, encore une fois, dans un prolongement de soi. Son possesseur pourra ainsi passer des heures à parler de sa voiture, de ses moindres détails... Bref, par le biais de ce documentaire, la marque ne cherche pas à séduire les potentiels acheteurs, mais les potentiels possesseurs ! D'autant plus que le traitement de la vidéo, particulièrement réussi, joue énormément sur les émotions. On sent le plaisir, l'excitation mais aussi les craintes et les interrogations des différentes personnes... En regardant ces images, on vit ces émotions avec eux et on sait qu'on les retrouvera dans DS4. On sait qu'à son volant on ne conduira pas, on vivra !

Enfin, la marque peut se permettre, grâce à ces vidéos, de souligner des détails qui seraient peut être passés inaperçus. Elle peut ainsi mettre en avant le degrès de raffinement poussé de la DS4 pour la rendre toujours plus exclusive... Rare sont les automobiles qui ont droit à un web-documentaire de ce type. Le ressenti du public sera donc que l'auto possède de réelle qualités puisque la marque en est fière, et qu'elle est vraiment distinctive !


Voilà à peu près ce qui ressort de ce premier épisode qui, vous l'aurez compris, m'a réellement séduit ! C'est trop rare de nos jours de voir les "hommes de l'ombre" s'exprimer librement pour nous faire partager leur passion pour l'automobile. Actuellement cette industrie vise plus les bénéfices que la passion et je trouve encourageant qu'une marque généraliste ose nous parler de ses véhicules par les émotions plutôt que part les chiffres... D'autant plus qu'au premier abord je pensais que nous n'aurions droit qu'à un simple aperçu des différentes phases de création. Toujours dans un soucis de surprendre, la marque va plus loin en nous parlant des craintes et des joies des concepteurs !


On attend donc avec impatiente le prochain épisode, dès vendredi, et bien sûr la commercialisation de cette DS4, pour découvrir la suite de la stratégie de communication de la marque et surtout savoir si celle-ci sera payante !

vendredi 11 mars 2011

[Genève] Les italiens font le show (Part 3)

Après Fiat et Alfa Romeo, place à Lancia qui profite du rendez-vous Suisse pour dévoiler les fruits issus de ses amours avec Chrysler, rachétée il y a quelques temps par le groupe transalpin.


Lancia (re)fait ses gammes

Ça bouge sur le stand Lancia ! La marque présente pas moins de trois premières mondiales et un concept car tellement abouti qu'il pourrait devenir modèle de série dans moins de six mois si la marque le décide ! Voilà qui paraît très alléchant sur le papier, jamais la marque n'a dévoilé quatre nouveautés sur un même salon... Mais la réalité est beaucoup moins reluisante. Let's see !

Commençons par les deux "concepts" présentés par la marque italienne. Pourquoi ces guillemets ? Simplement parce que ces deux véhicules ne sont que des modèles de série que la marque présente comme des concept cars car la décision de les commercialiser n'est pas encore prise. De plus ces deux propositions n'en font en réalité qu'une puisqu'il s'agit des déclinaisons berline et cabriolet de la Flavia, alias Chrylser 200C. Et oui, quand je vous dit que ces "concepts" sont des modèles de série ce n'est pas uniquement parce qu'il sont complétement aboutis mais parce qu'ils sont bel et bien commercialisés outre atlantique ! De simple Chrysler rebadgées, c'est un peu fort de les présenter comme des concept cars non ? D'autant plus que la 200C, qui prend donc le nom Flavia sous le logo Lancia, n'est pour ainsi dire pas une très bonne voiture : une finition pas vraiment au top et des qualités routières qui s'annoncent plutôt médiocres... La Flavia avant même d'être officialisée s'annonce donc comme une familiale sans grandes qualités puisque sa jumelle 200C n'est elle qu'une légère évolution de la Sebring qui n'a jamais séduit par ses qualités intrinsèques ! Pour ce qui est du style, si la voiture est insipide on pouvait s'attendre à pire : les faces avant et arrière sont assez réussies et ne choque pas trop sur une Lancia. Seul le profil est vraiment trop lourd et impersonnel pour porter le célèbre blason italien. On espérait au moins que Lancia aurait apporté sa patte, son originalité. Que nenni ! La seule différence que l'on constate se situe sur la lamelle supérieure de la calandre qui troque son logo Chrysler pour celui de Lancia... Bref du réchauffé de chez réchauffé ! Si Lancia compte sur la réaction du public devant ces "concepts" pour décider ou non de le commercialiser, peut être ne la verra-t-on jamais sur nos routes.

Lancia Flavia Concept
Lancia Flavia Concept Cabriolet

Non loin de ces pseudo concept cars trône la première des nouveautés Lancia de ce salon, le Grand Voyager. Grand Voyager ? Pas très italien comme nom ? Il n'y a pas déjà un monospace Chrysler qui porte ce nom ? Gagné ! Ce Grand Voyager n'est autre que celui que nous connaissont depuis quatre générations sous le logo Chrysler. Suite au rachat de la marque américaine par le groupe Fiat il a été décidé qu'elle disparait d'Europe continentale et ses modèles appartenant au segment supérieur aux compacts adopteraient le logo Lancia. Et non, la Flavia n'est pas un cas isolé... Ce Grand Voyager que peut on en dire ? Pas grand chose à vrai dire puisque seul logo change par rapport à celui que nous connaissions. Après nous avoir berné en faisant passer pour un concept un simple rebadgeage, Lancia en rajoute une couche en appelant nouveauté un monospace que nous connaissons depuis quelques années déjà sous un autre logo. Vous vous demandez peut être pourquoi la marque n'a pas au moins changé son nom, histoire de la "latiniser" un minimum. La réponse est simple : le Grand Voyager est le seul modèle Chrysler à avoir su trouver son public en Europe et Lancia se doit de le garder... Et oui, tout est question d'augmenter les ventes ! Au moins peut on se rassurer en souvenant que le Phedra qu'il remplace n'était pas non plus un modèle Lancia à part entière puisque conçu en partenariat PSA et donc jumeau des Peugeot 807, Citroën C8 et autre Fiat Ulysse. Mais les différences étaient alors plus larges qu'un simple logo !

Lancia Grand Voyager

La deuxième nouveauté que Lancia présente en Suisse, la Thema, est elle aussi une Chrysler rebadgée... Mais au moins c'est une vraie nouveauté puisque son clone 300C (assez réussie) vient à peine d''être dévoilé. Cette Thema appartient donc à la catégorie des grandes routières et se pose en concurrente des Mercedes Classe E ou Audi A6. Comme pour les Flavia et Grand Voyager, à l'extérieur, aucun changement à signaler lors du passage de 300C à Thema, si ce n'est le changement du logo et donc une - très - légère modification de la calandre qui en découle. Par contre, contrairement à ses sœurs, la Thema bénéficie d'un châssis revu pour s'aligner sur les attentes des conducteurs européens. Une bonne nouvelle quand on sait à quel point les standards européens et américains sont éloignés en termes de confort et de tenu de route. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les modifications ne s'arrêtent pas là. Et oui, la Thema a aussi droit à un habitacle revu, bénéficiant ainsi de plastiques "soft touch" sur la planche de bord pour une meilleure qualité perçue (un point plus important en Europe qu'aux Etats-Unis) et surtout une panoplie de matières et de revêtements propres à Lancia, notamment le cuir Poltrona Frau©. C'est un bon point, tant ces types de matières font parties de l'ADN de la marque, mais pas sûr que cela suffise à en faire une vraie italienne... Toutefois, comme pour le Grand Voyager on peut relativiser les choses en se plongeant dans l'histoire de Lancia. En effet, si cette berline possède un style cubique à l'opposé du design italien tel qu'on l'imagine, il faut se rappeler que la Thema première génération, de 1984, qui était, elle, une "vraie" Lancia, était doté d'un style assez proche... La preuve en images :

Lancia Thema 2011
 
Lancia Thema 1984


Enfin Lancia présente la nouvelle génération d'Yspilon. Rassurez-vous, cette fois pas de Chrysler dans l'histoire, la citadine à bien été imaginée au Centro de Stile italien par les designers Lancia (non, ils ne sont pas chômage technique !). Bien évidemment elle conserve l'identité de la précédente génération mais le style s'affirme, l'auto semble avoir mûri. D'ailleurs elle possède aujourd'hui cinq portes laissant à sa devancière, rebaptisée Yspilon Elefantino pour l'occasion, quelques années devant elle avant de prendre sa retraite. Mais le passage aux cinq portes n'a pas remisé le style élancé qui caractérise l'Ypsilon depuis plusieurs générations, puisque les portes arrières sont "invisibles", grâce à des poignées cachées dans le prolongement du vitrage latéral... comme une certaine DS4 avec laquelle la citadine italienne partage, selon moi, quelques caractéristiques : outres les poignées de portes arrières, toutes deux sont hautes sur pattes, possèdent un vitrage latéral effilé et des anches larges. A l'arrière, l'Ypsilon a clairement gagné en musculature et cette partie est fort réussie. Le coffre est largement bombé et plutôt étroit, la lunette arrière semble simplement "posée" dessus, comme sur la Delta, pour offrir un effet de légèreté, et les feux, aujourd'hui triangulaire, sont toujours de petite taille et effilés vers le haut. Tout cela accentue l'effet des anches larges et donc le caractère de la voiture... La partie avant me parait moins réussie et s'éloigne de la précédente génération. La calandre s'allonge verticalement, le capot, aux bords arrondis, est comme "posé" sur la carrosserie, la prise d'air s'inspire clairement de la Delta et les phares s'agrandissent dans le sens de la largeur. La face avant apparait ainsi beaucoup plus haute que sur la génération précédente et n'est pas sans rappeler le Chrylsler (tiens !) PT Cruiser. C'est d'ailleurs ça qui me chiffonne : cet avant me semble incohérent avec le reste de la voiture et donne l'impression d'avoir était dessiné en ayant en tête une hypothétique version Chrysler...

A l'intérieur, comme toute Lancia qui se respecte, l'Ypsilon choisit ses matériaux avec soin : éclairage constitué de LEDs blanches, cuirs de qualité, tissu sur la planche de bord... On remarquera aussi qu'en tant que citadine chic elle pousse le détail assez loin puisque le sièges sont pourvus de motifs spécifiques inspirés par la mode ou plus simplement par le logo "Ypsilon". Enfin, elle possède bien sûr la carrosserie bicolore caractéristique de le précédente génération, qui s'étend pour l'occasion jusqu'au capot !

L'Yspilon a donc gagné en maturité et en musculature sans pour autant renier ses origines, ce que confirme d'ailleurs sont positionnement : cette nouvelle génération voudrait s'affranchir de l'étiquette de "voiture pour femme" qui lui colle à la carrosserie. Ainsi, les marketeurs et designers Lancia l'on imaginée comme une citadine unisexe, à la fois fashion, chic et sportive, aussi utile pour le shopping que pour le sport ! Cette philosophie se retrouvera dans les trois niveaux de finition disponibles : les versions Silver visent les plus jeunes avec des tissus dotés de motifs graphiques et une ambiance dynamique, le niveau Gold s'offre lui une sélection de tissus Castiglio qui séduira ceux qui recherchent une voiture tendance tandis que la clientèle haut de gamme sera séduite par les version Platinium qui, avec le cuir Poltrona Frau© de série, jouent clairement la carte de la citadine de luxe.

Lancia New Ypsilon
 
Vous le savez peut être déjà mais le stand Lancia à Genève est décoré par des pièces de puzzle dont deux, l'une blanche, l'autre noire, ont fait office de portes pour faire entrer les voitures lors de la conférences de presse. Pure coïncidence, puisque ce thème est utilisé par la marque depuis quelques temps déjà, mais toujours est-il que je vois dans ces pièces de puzzle une allégorie de la stratégie de Lancia. Je m'explique : le puzzle peut être rapproché aux jeux en général, comme les jeux de cartes par exemple. Cela nous amène aux casinos où, suite à un pari, on peut tout perdre ou gagner le gros lot ! La stratégie adoptée par la marque est, elle aussi, un pari. Si le public n'accroche pas aux modèles rebadgés la marque pourrait ne pas s'en remettre. Par contre s'il s'en vend suffisamment, c'est le gros lot, puisque la marque n'a (presque) rien dépensé pour leur conception... Croisons donc les doigts pour que la marque survive, puisqu'elle nous promet pour dans deux ou trois ans de nouveaux modèles, certes conçus en collaboration avec Chrysler, mais qui respecteront l'ADN de la marque !

Le stand Lancia à Genève
 

Dans tout les cas, Lancia est LA marque à suivre, tant sa stratégie est risquée et controversée... J'y reviendrai sûrement rapidement.

jeudi 10 mars 2011

[Genève] Les italiens font le show (Part 2)

Continuons notre voyage aux accents très italiens du salon de Genève par un petit passage sur le stand de la marque sportive du groupe Fiat : Alfa Romeo.


Une demi 8C en vedette chez Alfa

Si la marque transalpine présente un concept car en Suisse, aucune nouveauté officielle à signaler. On s'en doutait et étant donné le temps qu'il a fallu pour que la Giulietta soit finalisée, il ne faut pas trop en demander à la marque... Comme toute diva italienne qui se respecte elle aime se faire attendre, prendre son temps pour dévoiler ses atouts ! Il n'empêche que cette absence de sang neuf ne rend pas le stand totalement inintéressant. J'ai même envie d'aborder tous les modèles présents, des plus anciens au tout nouveau concept car, car cette marque mérite beaucoup plus d'attention que ce que la plupart des acheteurs lui accordent.

La marque expose tout d'abord ses "mamies" : 159 berline et SW, Brera et Spider. Elles sont malheureusement dépassées d'un point de vue technique par la faute principalement d'un poids trop élevé, mais sont toujours aussi séduisantes. Elles partagent leur face avant, dotée de la magnifique calandre triangulaire typique des Alfa et d'un regard froncé à triple optiques, qui donne froid dans le dos. Sans oublier la célèbre plaque d'immatriculation excentrée ! Ce caractère affirmé se retrouve au niveau de la poupe de chacune d'elles : même regard plissé, anches larges, lunettes en "V" sur les SW et Brera, et même une légère plissure sur la malle de la 159 berline semblable à celle que l'on retrouve sur le front de quelqu'un en colère ! Elles en imposent vraiment, sont bourrées de personnalité, d'autant que les quelques touchent de chromes (les poignées de portes sont de véritables œuvres d'art !) ajoutent une certaine touche de classe...

Alfa Romeo 159

Alfa Romeo 159 SW

Alfa Romeo Brera

Alfa Romeo Spider


Place maintenant à la sculpture sur roues signée Alfa Romeo : la 8C Competizione ! Bien que je ne sois pas sûr qu'elle soit présente à Genève, comment ne pas en parler ? A la fois moderne et rétro, puissante et douce, sportive et classe... Il n'y a pas de mot pour la décrire tant elle frise la perfection : elle est sans aucun doute l'une des plus belle automobile de toute l'Histoire ! Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter, et vous laisse donc la contempler !

Alfa Romeo 8C Competizione


Ensuite on retrouve les MiTo et Giulietta, encore toutes fraiches et toujours aussi séduisantes. Leurs courbes parlent d'elles même : elles ont le sang chaud et cela se voit... plus que ça ne se ressent au volant ! En effet, elles ont toutes deux été critiquées par les journalistes pour leur manque de caractère et de précision. Un comble pour une Alfa ! Mais puisqu'on est sur un salon, et que le but n'est pas de prendre le volant mais de contempler, prenons le temps de profiter de ses œuvres d'arts sous tous les angles... Si certains regrettent leur design un peu "mou" et "coulant", moi j'en suis fan. Il leur donne un côté féminin sans pour autant qu'elles en perdent leur masculinité... C'est d'ailleurs là que réside la principale qualité du design Alfa : plaire autant aux hommes qu'aux femmes, ne pas rentrer dans une case prédéterminée, sans pour autant manquer de saveur. Mais surtout, rouler en Alfa c'est avoir la classe, avoir bon goût et savoir le montrer sans tomber dans le m'as-tu-vu. Sans plus attendre, je vous laisse contempler les deux belles d'une marque définitivement passionnante...

Alfa Romeo MiTo


Alfa Romeo Giulietta



Enfin, bien sûr, LA surprise de Genève : la 4C ! Depuis qu'on l'attendait ce petit roadster inspiré par la 8C, le voilà enfin qui fait le show. Le résultat est disons mitigé...

Si l'on avait souvent entendu dire que ce petit coupé pourrait est être basé sur un châssis Lotus il n'en est finalement rien, mais les gènes de la firme anglaise se retrouvent tout de même dans... le design. C'est là que le bât blesse ! Ce petit coupé à moteur central conserve certes les codes de sa supercar de grande sœur, notamment à l'avant avec ces deux prises d'air séparées par la calandre triangulaire et ces phares globuleux posés sur des ailes proéminentes, mais son profil semble très (trop) proche des réalisations de la marque anglaise. Le vitrage et les entrées d'air latérales ne renvoient ainsi pas directement au design Alfa. Au contraire, la poupe puise clairement son inspiration dans la 8C Competizione par son dessin général, et en particulier par ses feux circulaires. Mais leur traitement est radicalement différent puisque si la supercar optait pour un look plutôt rétro, ceux de la 4C sont clairement tournés vers le futur : 10 diodes placées en cercle, plus une au centre, formant un ensemble rappelant une turbine. De la même manière, ce concept reprend les codes esthétiques de sa sœur, tout en prenant ses distances, au niveau de la peinture... Alors que la 8C se pare d'une teinte rouge brillante typiquement Alfa, la 4C opte pour un rouge mat plus moderne qui donne presque l'impression que la carrosserie est molle, ductile. Je la trouve très réussi même si certains n'apprécieront pas.
A l'intérieur, on peut dire que les designer de la marque se sont appliqués. Le volant est magnifique, tout comme la console centrale, reprenant la couleur de la carrosserie, qui s'enroule autour du poste de conduite pour se terminer sur la portière conducteur. Les détails sont vraiment travaillés et les trois ronds sur la console centrale associés au rouge mat ajoutent un côté très épuré et sensuel à ce cockpit !

Ce concept est donc plutôt réussi dans l'ensemble mais ce que j'apprécie surtout c'est le choix de la marque qui est de d'inspirer de la 8C, unanimement appréciée, sans pour autant en faire une simple réduction : la 4C est tournée vers le futur quand la 8C regardait dans le passé ! Plus encore que par son design c'est par sa philosophie que ce concept préfigure le futur de l'automobile : petit (4m de long), léger (850kg) grâce à l'emploi de carbone et doté d'un petit 4 cylindres turbo de 250ch, il est le symbole du downsizing. Alfa Romeo veut ainsi prouver que la passion automobile est loin de s'épuiser, puisque la 4C à pour cahier des charges d'offrir autant de plaisir qu'une 8C avec un moteur plus petit donc plus écologique, grâce à un poids moindre...

Dernier point pour lequel ce concept donne des pistes sur ce que sera demain : Alfa prévoit de le commercialiser d'ici deux ou trois ans à un prix d'environ 45 000 €. Mais attention, quand on connaît la marque il vaut mieux s'armer de patiente, tant les modèles prennent généralement du retard ! D'autant plus que j'ai beaucoup de mal à croire que la firme italienne sera capable de vendre à seulement 45 000 € un coupé qui fait la part belle au carbone. Soit on ajoute un 1 devant le prix, soit on oublie le carbone...

Alfa Romeo 4C



Au final, la marque nous prouve une nouvelle fois sur ce salon, en particulier avec la très réussi 4C, qu'elle a les moyens en terme d'image, de philosophie et de design pour devenir une grande. Malheureusement les moyens ne suivent pas et la gamme actuelle, trop pauvre et trop longue à être renouvelée ne lui permet de venir jouer dans la cour des grands. On parle d'ailleurs d'un rachat de la marque par le groupe Volkswagen... Mais si cela apporterait un plus financier non néligeable, on peut craindre que le design en pâtisse, connaissant la stratégie plutôt conservatrice du groupe allemand dans ce domaine.